L’Ambassade des Etats-Unis au Congo a convié l’artiste hip-hop, slameur et poète Américain Bruce Sherfield pour travailler au renforcement des capacités des jeunes artistes hip-hop et slameurs Congolais pendant une semaine sous le thème « Ma Voix Compte ». Pendant sa visite, la première en Afrique, Bruce a travaillé avec les musiciens, rapeurs et slameurs locaux pour la promotion de la musique comme moyen d’expression personnel et pour ceux dont les voix ne sont pas souvent entendues. Il a eu des présentations à l’Université Marien Ngouabi et au club d’Anglais de la Villa Washington sur la façon dont la musique hip-hop a évolué et son rôle dans l’histoire Américaine. Il a également partagé son expérience avec les managers du show business et les artistes hip-hop locaux sur la gestion d’une carrière artistique et sur les techniques de composition musicale. Bruce a donné des interviews à la télévision nationale du Congo et les principaux journaux locaux pour souligner que le hip-hop et le slam sont des genres d’art qui ont été utilisés dès le début pour transmettre des messages positifs. Il a aussi animé des ateliers en faveur des lycéens et étudiants sur les fondamentaux du slam.
Le 18 Avril 2015 l’Ambassade des Etats-Unis, en partenariat avec l’Institut Français du Congo, a offert un concert gratuit de hip-hop et slam pour marquer la conclusion du programme animé par Bruce Sherfield, devant un public de plus de 400 personnes. A travers le talent des artistes hip-hop, slameurs et danseurs congolais, le concert a mis en évidence la puissance de l’art et de la musique pour rapprocher les cultures et favoriser la compréhension mutuelle. Les chants et textes-slam du concert ont fait écho au thème «Ma voix Compte», encourageant les jeunes à participer de manière positive dans le développement de leurs communautés.
Au cours de son allocution d’ouverture, Son Excellence Madame Stephanie Sullivan, Ambassadeur des Etats-Unis au Congo, a souligné le rôle constructif que la musique a joué pendant la période des indépendances en Afrique et l’importance d’écouter les voix des jeunes par le biais de différentes formes d’art en disant «Je pense que le slam et les autres formes de musique des jeunes, constituent des moyens profonds que ces derniers utilisent afin de s’assurer que leurs voix sont entendues, y compris les voix des sans-voix ».
