06, Juillet 2020
Discours de l’Ambassadeur Todd P. Haskell à l’occasion du 244ème Anniversaire de l’Indépendance des Etats-Unis d’Amérique
À cette date, le 244e anniversaire de l’indépendance des États-Unis, nous revenons sur une année tumultueuse pour mon pays. Il y a 244 ans, les fondateurs de notre nation se sont engagés à respecter le principe selon lequel tous les hommes sont créés égaux, et la lutte pour que cela soit vrai continue à définir notre histoire.
Permettez-moi de vous raconter une petite histoire. Dans la ville américaine de Boston, une foule se rassemble pour protester contre la politique du gouvernement. Les forces de sécurité arrivent pour arrêter la manifestation et des coups de feu sont tirés. Un homme noir est tué. L’incident est tragique. Le peuple est indigné et exige un changement politique…
Ces événements se sont produits en 1770. Chaque écolier américain les étudie comme le massacre de Boston. 13 ans après, les États-Unis gagnaient leur indépendance; une nouvelle nation fondée sur l’idée que tous les citoyens partagent les droits à la vie, à la liberté et à la recherche du bonheur. Les événements de ces derniers mois montrent que pour certains Américains, cette idée reste un idéal, pas une réalité.
Mark Twain aurait dit que l’histoire ne se répète pas, mais qu’elle rime. Le meurtre brutal de George Floyd à Minneapolis nous rappelle les événements de Boston il y a plus de deux siècles. J’espère également que la mort tragique de Floyd sera également le catalyseur d’une réforme importante et que nous, en tant que nation, franchirons une nouvelle étape, attendue depuis longtemps, vers les idéaux de nos fondateurs.
Je suis rassuré que, même en ces temps difficiles, nos institutions restent fortes. Aux États-Unis, lorsque la police abuse de son pouvoir, la presse couvre les événements et le système de justice pénale enquête, porte des accusations et va en justice pour demander justice.
Aux États-Unis, lorsque des journalistes dénoncent de manière critique le président ou un maire ou la police, personne n’est arrêté ni harcelé.
Aux États-Unis, lorsque le peuple exige le changement, les politiciens écoutent ou sont destitués de leurs fonctions par le vote.
Oui, les États-Unis sont imparfaits. Mais les Américains reconnaissent profondément que nous devons toujours aspirer, selon les termes de la Constitution, à «une union plus parfaite».
Ce sera mon dernier 4 juillet au Congo. Je crois que pendant mon séjour ici, nous avons bâti un partenariat solide alors que nous luttions ensemble contre une pandémie et dans un environnement économique difficile. J’ai parcouru tout le pays, visité tous les départements et parlé aux Congolais de tous les horizons. Je peux vous dire que je suis très optimiste pour l’avenir ici. J’aurai toujours une place chaleureuse dans mon cœur pour ce pays. Merci et que Dieu bénisse l’amitié entre nos deux nations.