Monsieur le Directeur de Cabinet du Ministre des Affaires Sociales, de l’Action Humanitaire et de la Solidarité.
Monsieur le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies;
Monsieur le Représentant du PAM ;
Monsieur le Représentant de l’HCR;
Madame la Doyenne du Corps Diplomatique ;
Monsieur l’Ambassadeur de la République Démocratique du Congo;
Monsieur le Directeur de CNAR;
Monsieur le Coordinateur d’AARREC;
Distingués invités en vos rang, grade et fonctions.
Je suis très ravie d’être parmi vous ce matin. C’est l’un de plus profond désir du gouvernement des États- Unis d’assister les réfugiés en danger sur leurs voyages vers des vies meilleures, en fait, il nous ramène à la fondation de notre nation et est emblématique dans notre Statue de la Liberté à l’entrée de New York City. Actuellement, le monde est confronté à la pire crise des réfugiés qu’il n’a jamais connue depuis la Seconde Guerre mondiale.
La République du Congo abrite plus de soixante-et-un mille (61.000) réfugiés. Ces personnes—ces mères, des pères, des filles, des fils—ces familles—ont fui des guerres, des violences et des persécutions dans leurs pays d’origine. La République du Congo a longtemps été un partenaire solide pour accueillir ces voisins à bras ouverts et à travailler pour trouver des solutions durables à des problèmes apparemment insurmontables. Par contre, les ressources disponibles auprès des donateurs et des gouvernements hôtes pour faire face à la crise mondiale des réfugiés ne sont pas suffisantes et c’est aussi la même chose pour la République du Congo.
Aujourd’hui, j’aimerais discuter trois principaux sujets. Premièrement, je voudrais annoncer un engagement concret de plus trois (3) million de dollar par le peuple des américain de continuer à soutenir le HCR et les réfugiés en République du Congo. Deuxièmement, je voudrais souligner l’impact d’une subvention pour un projet en 2015 pour assister les réfugiés de la République centrafricain et la République Démocratique du Congo qui est sur le point de clôturer. Enfin, j’aimerais discuter de l’importance des partenariats.
Comme je l’ai mentionné, le peuple des États-Unis d’Amérique est généreux. Les américains sont fiers d’assister leurs voisins et partenaires en cas de besoin. C’est pour cette raison que je suis très heureuse d’annoncer une contribution supplémentaire de plus de trois millions, cinquante mille dollars (3.050.000) soit environ deux (2) milliards de francs CFA au HCR pour une utilisation en République de Congo afin de répondre aux besoins urgents et critiques des refugiés et la population locale affectée par le flux de réfugiés. Le gouvernement des Etats-Unis est le plus grand donateur mondial au HCR.
En Décembre 2015, j’ai appris des rapports affligeants de deux diplomates américains qui se sont rendus à Likouala pour une visite des camps des refugiés. Le conseiller politique de notre ambassade, accompagné par le coordinateur régional du Bureau du Département d’Etat pour la population, les réfugiés et les migrations (BPRM) décrivaient qu’une action urgente s’avérait nécessaire.
Malgré les meilleurs efforts consentis par la communauté de réfugiés, les partenaires du gouvernement congolais locaux, et le HCR, les difficultés dans les domaines clés liés à la santé, l’assainissement, l’éducation, la nutrition, la protection et la logistique n’ont cessées de persister et croitre, en parti due au manque aux ressources disponible dans les secteurs clés. Ces difficultés ont contribuées à la détérioration des conditions visible dans deux camps de réfugiés dans la Likouala, le quinze (15) Avril et Ikpengbele. Nous avons pris des mesures immédiates pour assurer que le bureau du BPRM à Washington accorde une contribution supplémentaire. Le HCR a déjà commencé à programmer ces fonds dans des zones en plus de besoin.
En plus de cette contribution supplémentaire, les ambassades des Etats-Unis dans le monde, en collaboration avec le BPRM, fournissent d’autres subventions aux programmes de réfugiés par le biais du Fonds pour les réfugiés Julia Taft. Le processus est compétitif et la République du Congo a eu la chance dans le passé à bénéficier de ce programme. Le programme a été débaptisé après Julia Taft, un ancien sous-secrétaire au BPRM qui a lancé le programme en 2000. En 2015, nous avons accordé une subvention de près de vingt-cinq mille dollars ($25 000) à l’Agence d’Assistance pour les Rapatries et les Réfugiés au Congo (AARREC), une ONG congolaise locale qui œuvre dans Likouala. AARREC est sur le point de terminer ce projet. Au cours des 6 derniers mois, AARREC a construit de nouveaux puits, des douches, des toilettes et des stations de lavage des mains pour améliorer la santé, le moral et la dignité de milliers de réfugiés à Ikpengbelé . En outre, cette organisation a développé un programme d’engagement des jeunes qui a créé des équipes sportives, de théâtre, et des groupes folkloriques. Je félicite AARREC et le HCR pour leur travail acharné.
Enfin, j’aimerais discuter de l’importance des partenariats. Le Président Barack Obama, le secrétaire d’Etat John Kerry, et des milliers de personnel dévoués du Gouvernement des Etats-Unis dans le monde entier tentent chaque jour de trouver des possibilités d’engagement, de partenariat et de prospérité partagée. Ici, en République du Congo, l’engagement des États-Unis dans des domaines d’intérêt commun qui profitent à nos deux peuples est fortifié. Nous avons récemment lancé la construction d’un projet d’extension de l’ambassade. La semaine dernière, j’ai assisté à une cérémonie dans une école d’art avant le Djoué que nous avons financé. Demain, je vais assister à une autre cérémonie de signature pour approfondir notre partenariat avec le gouvernement de la République du Congo pour protéger les précieuses ressources forestières. Les États-Unis s’investissent en République Congo, et au peuple Congolais. Nous espérons continuer à travailler ensemble pour relever les défis.
En conclusion, je suis extrêmement fier d’annoncer officiellement la nouvelle contribution du gouvernement des Etats-Unis au HCR et de féliciter AARREC de son achèvement d’un projet réussi. Les États-Unis est fier d’avoir soutenu le travail acharné de ces organisations. Nous savons que grâce à un partenariat continu avec le HCR et le Gouvernement de la République du Congo et d’autres partenaires, nous pouvons travailler ensemble pour trouver des solutions à ces défis humanitaires qui peuvent parfois être de vie ou de mort. Ce don des Etats-Unis représente l’essence de la coopération diplomatique et humanitaire. Le don a le potentiel non seulement d’accroître l’accès à l’éducation, l’assainissement, l’eau potable et d’améliorer les moyens de subsistance et de protection – il a le potentiel de sauver des vies.
Moninga ya solo bayebake ye na tango ya passi.
Je vous remercie.